mercoledì 28 gennaio 2009

Savez-vous pourquoi les avions volent?

réponse sonore
J'ai bien dit « pourquoi » et non pas « comment ». Évidemment, personne ne sait comment ils volent, c'est un mystère irrésolu. Qui pourrait expliquer comment un objet de plusieurs centaines de tonnes tient suspendu en l'air comme un oiseau ? C'est évidemment de la magie pure !
Au moins peut-on chercher à savoir pourquoi ils se sont mis à voler.
Les témoignages des temps reculés prouvent que les avions, lorsqu'ils ont été créés, ne volaient pas.
La plupart du temps, ils flottaient, comme des bateaux. Mais, lorsqu'ils arrivaient sur terre, ils sortaient leur train d'atterrissage et se mettaient à rouler sur la route, avec les voitures.

Non, au début ça ne posait pas de problème. C'est sûr, c'est gros un avion, surtout certains modèles, mais ça allait. Tout le monde comprenait que c'était important pour ceux qui voulaient voyager loin, et vite et on se poussait pour les laisser passer, ces gros avions !

Non, même quand les avions ont commencé à se multiplier et qu'ils se doublaient sur la route, ça allait encore. C'est normal, certains avaient plus de distance à faire et parvenaient à atteindre une vitesse supérieure, alors ils doublaient les autres. Là aussi, les voitures se poussaient, sans trop grogner.

Non, le vrai problème, ça a été au moment de l'affluence. Les avions présentaient tellement d'avantages qu'ils se sont mis à avoir un succès immense et tout le monde se pressait aux guichets pour acheter des billets. C'est à ce moment, plus connu dans les livres d'histoire sous le nom de « l'affluence », qu'il a fallu multiplier les appareils et puis, surtout, recruter davantage d'employés.
Or, voici le problème, il n'y avait pas assez de pilotes formés alors on a fini par embaucher des débutants qui, parfois, n'avaient même pas leur permis. A ce moment de forte demande, n'importe quelle personne se présentant avec un minimum de connaissances techniques se retrouvait aux commandes.

Alors là, du coup, c'est vraiment devenu n'importe quoi ! Le chaos le plus complet régnait sur la terre ferme. Des avions sortaient de la mer à n'importe quel endroit et empruntait n'importe quelle route à des vitesses démentes et la population se mit à être vraiment en danger.

C'est là qu'on s'est dit que la seule solution était de ne pas se limiter à la surface de la terre. On créa donc les véhicules volants. Chaque famille pouvait, à moindre coût, s'en procurer un et les avions pouvaient ainsi continuer à occuper le sol sans menacer les habitants.

Hélas, les gens, avec leurs petits appareils volants, étaient pris pour des oiseaux et cela avait des conséquences dramatiques ! Les oisillons, pensant qu'il s'agissait de leur maman, s'attachait à un véhicule à l'arrêt et, lorsque celui-ci repartait, il subissait un traumatisme terrible. Ainsi, en l'absence de repère identificateur stable, les oiseaux devinrent tous des déséquilibrés mentaux.
Certains mangeaient des antennes de radio, des essuie-glace, des clous ou tout autre objet qu'ils trouvaient sur les petits avions qu'ils croyaient être leur maman et les lâchaient ensuite en plein vol, risquant de blesser des passants. D'autres s'attachaient avec des cordes aux pots d'échappement pour ne pas se séparer de leur maman et déséquilibraient ainsi les véhicules.
Et beaucoup, en fin de compte finissaient par marcher, si bien que la surface de la terre était couverte d'oiseaux qui empêchaient les gros avions de passer.

Tout cela était bien ennuyeux puisque personne ne s'y retrouvait : les avions ne pouvaient plus transporter les passagers, les véhicules volants étaient sans cesse en panne à cause de la dernière farce inventée par les oisillons et les oiseaux, eux, marchaient comme s'ils étaient des quadrupèdes !

Des scientifiques étudièrent le problème et décidèrent que les gens devaient reprendre leur voiture. Quelqu'un osa même dire : « ce sont les avions qui doivent voler ».
Evidemment, il fut accueilli par de petits rires incrédules « les avions, très drôle, avec le poids qu'ils font, autant demander à la tour Eiffel de flotter ! »

On ne sait pas trop ce qui s'est passé ensuite mais le résultat vous le connaissez : les avions survolent le monde et les voitures, elles, restent à terre.
Quant aux oiseaux, ils ont retrouvé une certaine sérénité mais ils se souviennent encore de leurs ancêtres les petits véhicules volants qui étaient un peu bourrus, très indifférents... mais quand même, un peu de respect pour les aïeux !

martedì 27 gennaio 2009

Savez-vous pourquoi le vent est transparent ?

réponse en audio
Dans des temps reculés, le vent avait une couleur.
En réalité, chaque vent avait une couleur, l'air prenait des teintes très variées selon les jours.
Cela présentait un côté pratique puisqu'on pouvait ainsi les repérer d'un coup d'oeil.
Par exemple, la tramontane, ce vent froid du nord ouest, était vert foncé, le mistral, autre vent du nord, était bleu outremer et le scirocco, qui vient d'Afrique, était jaune d'or.
Dès qu'on mettait le nez dehors, on pouvait dire : « tiens, tout est orange, c'est le marin ! » car le marin, un vent du sud, était orange et, quand il soufflait, tout devenait orange.
C'était comme si un voile orange se posait sur le monde : les motos, les cochons, les bananes, les routes, les gens, tout semblait orange. On n'arrivait plus à discerner les oranges des pamplemousses ni les ânes des zèbres, ben oui, on ne voyait plus les rayures.
Même une petite bise bleu pâle, toute légère et sans prétention, transformait le monde qui devenait irrémédiablement bleu pâle, jusqu'à ce que le vent tourne.
Sur les côtes méditerranéennes, parfois tout était bleu outremer, d'un bleu profond et pur : c'était le mistral qui soufflait. Les vélos, les baleines, les pommes, les rivières, les gens, tout était bleu.
Mais parfois, en un instant, le vent tournait. A l'époque, quand le mistral rentrait se coucher et que lui succédait le levant, ce vent venant de l'est, en quelques secondes tout devenait violet : Les trottinettes, les kiwi, la mer, les gens.
On appelait ces brusques changements de couleur la « renverse ».
Ca faisait beaucoup rire les enfants !
Et puis les gens, à l'époque, n'avaient aucun souci pour s'habiller : tout le monde portait des vêtements blancs et laissait le soin au vent de les colorer. Parfois, pendant une accalmie de quelques secondes, tout le monde se retrouvait tout blanc. Mais ça ne durait jamais longtemps, le vent soufflait presque en permanence.
Tout cela, c'était au temps où le vent avait ses entrées sur toute la surface de la planète, bien avant que des maçons construisent des cabanes pour se protéger des intempéries.
Quand on a commencé à trouver des techniques pour construire des palissades, des murs, des maisons et même des châteaux ou des écoles, le vent ne pouvait plus envahir à loisir tous les coins et recoins.
Il se cassait le nez sur des portes fermées et devait contourner tous les édifices dans lesquels se cachaient les personnes et les animaux.
Les gens commencèrent à trouver que les vêtements blancs étaient bien fades et se parèrent de couleurs vives, variées. Chacun développa un goût particulier pour des teintes et prit des habitudes vestimentaires. Il y eut même des groupes qui se formèrent : celui des couleurs froides d'un côté, celui des couleurs chaudes d'un autre. Et puis ensuite, dans un même groupe, il y eut des sous-groupes. Parmi les couleurs chaudes, il y avait le rouge, le orange, le jaune. Et puis, dans ces sous-groupes, d'autre regroupements : parmi les rouges, les rouges carmin, les rouges cardinal, les rouges vermillon.
Les vents, qui assistaient à ce spectacle d'en haut, n'en revenaient pas.
Ils furent tellement déçus de constater ces ségrégations, tellement vexés de voir les gens se cacher et sortir avec des tenues colorées sans se soucier d'eux, qu'ils se réunirent tous pour parler du problème.
Ils considéraient qu'ils avaient été injustement traités. Eux qui avaient toujours apporté la joie de leur couleur sans compter et sans faire aucune différence entre les personnes ou les lieux, venaient d'être rejetés avec une indifférence inexcusable.
Il fut décidé par une commission spéciale que les vents deviendraient incolores jusqu'à ce que les humains retrouvent un peu d'humilité.
Si vous préférez qu'ils soient transparents, n'ayez crainte, il semble que ce soit pour longtemps.

lunedì 26 gennaio 2009

Lo sai perché il vento è trasparente?

Tanto tempo fa, il vento aveva un colore.
In realtà, ogni vento aveva un colore, l'aria assumeva una tinta molto varia a seconda dei giorni.
Ciò era molto comodo poiché così, si potevano riconoscere subito.
Per esempio, la tramontana, quel vento del nord ovest, era verde scuro, il maestrale, altro vento del nord, era azzurro oltremare e il Grecale, che viene dalla Grecia, era viola.
Non appena si metteva il naso fuori, si poteva dire: « guarda, tutto è arancione, sarà il Libeccio! » perché il Libeccio, un vento del sud, era arancione e, quando tirava, tutto diventava arancione.
Era proprio come se un velo arancione si posasse sul mondo: le moto, i maiali, le banane, le strade, la gente, tutto sembrava arancione. Non si potevano più discernere le arance dai pompelmi né gli asini dalle zebre, non si vedevano più le striature.
Anche una leggera leggera tramontana verde acqua senza pretese, trasformava il mondo che diventava irrimediabilmente verde acqua, finché il vento non girasse.
Nel mezzogiorno, talvolta tutto era verde scuro, di un colore profondo e puro: era la tramontana che soffiava. Le bici, le balene, le mele, i fiumi, la gente, tutto era verde.
Ma altre volte, in un attimo, il vento girava. All'epoca, quando la tramontana se ne andava a dormire e le succedeva lo scirocco, in pochi secondi tutto diventava giallo oro: i monopattini, i kiwi, il mare, la gente.
Questi improvvisi cambiamenti di colore venivano chiamati « l'inversione ».
Facevano tanto ridere i bambini!
La gente, in questo periodo, non aveva nessun problema per vestirsi: tutti indossavano vestiti bianchi e lasciavano che il vento li colori. Talvolta, durante un miglioramento temporaneo di alcuni secondi, tutti si ritrovavano bianchi bianchi. Ma non durava mai a lungo, il vento tirava quasi senza tregua.
Tutto ciò, era il tempo in cui il vento aveva un libero accesso su tutta la superficie del pianeta, molto prima che i muratori non costruirono capannoni per proteggersi dal maltempo.
Quando si cominciarono a trovare tecniche per costruire palizzate, muri, case e pure castelli o scuole, il vento non poté più invadere a piacere tutti gli angoli più riposti del pianeta. Si rompeva il naso sulle porte chiuse e doveva aggirare tutti gli edifici nei quali si nascondevano le persone e gli animali.
La gente cominciò a trovare che i vestiti bianchi erano scialbi e si abbigliarono di colori accesi, vari. Ognuno sviluppò un gusto particolare per certe tinte e prese delle abitudini relative al vestiario. Due gruppi si formarono: quello dei colori freddi da una parte, quello dei colori caldi dall'altra. E poi, nello stesso gruppo, ci furono sotto gruppi. Tra i colori caldi, c'erano il rosso, l'arancione, il giallo. E poi, in questo sotto gruppo, altri raggruppamenti: tra i rossi, il carminio, il granata, il vermiglione.
I venti, che assistevano a questo spettacolo dall'alto, non riuscivano a crederci.
Furono talmente delusi di constatare queste segregazioni, talmente offesi di vedere la gente nascondersi e uscire con vestiti colorati senza neanche preoccuparsi di loro, che si riunirono tutti per affrontare il problema.
Consideravano di essere stati ingiustamente maltrattai. Loro, che avevano sempre portato la gioia dei loro colori senza contare e senza fare nessuna differenza tra le persone o i luoghi, erano stati dimenticati con un'indifferenza imperdonabile.

Fu deciso da una commissione speciale che i venti sarebbero diventati incolori finché gli esseri umani non avrebbero ritrovato un minimo d'umiltà.
Se preferisci che siano trasparenti, non aver paura, sembra che durerà molto a lungo.

Savez-vous pourquoi les steaks hachés ne parlent plus ?

réponse sonore
Oui, bien sûr, vou savez que, dans un temps reculé, les steaks hachés parlaient. Mais savez-vous pourquoi il ont perdu la parole.
En fait, depuis la nuit des temps, c'est-à-dire depuis qu'ils existent, le steaks hachés sont extrêmement susceptibles. Ils détestent les végétarien, maudissent les végétaliens et exècrent les enfants difficiles qui machent deux bouchées et poussent leur assiette en disant : « j'ai plus faim ». Oui, ça peut sembler étrange mais ils aiment être mangés, c'est leur raison d'être.
Pendant très longtemps, ils faisaient la loi et semaient la terreur sur le monde. Ils n'étaient pas violents, non, mais ils racontaient des histoires effrayantes aux enfants dans lesquels le héros sanguinaire, toujours incarné par un steak haché, finissait par se jeter sur un petit sans défense en hurlant : « si tu ne veux pas me manger, c'est moi qui te dévorerai! ». Le taux de cauchemar, soit le nombre de cauchemar par habitant et par nuit atteignait des sommets, on dit même qu'une année, il s'éleva à 5,9! 5,9 cauchemars par nuit et par habitant, il était indispensable de changer les choses.
On leur infligea de sévères punitions en cas de récidive: le prisons se remplissaient de steaks hachés qui pourraisaient et l'odeur était insupportable !
Cela les rendait encore plud mauvais, bien sûr : ils se vengeaient de chaque incarcération en traumatisant un enfant. Toutes les nuits des armées de steaks hachés hantaient les maisons en hurlant.
On employa des équipes de psychologues qui étaient chargés de remonter le narcisisme des steaks hachés et de limiter ainsi leur susceptibilité et cette forme de vengeance qui leur était propre.
Mais rien ne changea... leur blessure était trop forte.
Arnold était un facteur belge de 45 ans. Il se souvenait très bien avoir été lui-même effrayé par de hordes de steaks hachés dans son enfance. Un soir, alors qu'il lisait la Belle et la Bête à son fils, il eut une révélation : « évidemment, c'est l'amour qui nous sauve ! ». Il suffisait de trouver une distraction aux steaks hachés pour qu'ils aient d'autres préoccupations et laissent les enfants tranquilles.
Voilà pourquoi il créa : les frites !
Et il les créa tellement séduisantes et tellement pipelettes que les steaks hachés tombèrent tous dans le panneau. Tous amoureux de ces sirènes de la cuisine, ils n'eurent plus qu'un seul objectif : se faire aimer d'elles ! Ils y passèrent toute leur énergie : se faire beau en se tartinant de beurre, se parfumer au sel, leur faire des cadeaux et surtout... les écouter parler !
Et elles avaient tellement, mais tellement de choses à dire, qu'ils ne pouvaient plus en placer une. Au fil des années, ils perdirent le don de la parole par manque de pratique.
Ils ne savent donc plus parler mais ils savent, mieux que quiconque, écouter les autres. Essayez de parler à un steak haché en le regardant attentivement, vous verrez qu'il n'est pas insensible à ce que vous dites.

Savez-vous pourquoi les pendules tournent toutes dans le même sens ?

réponse
Ben, en fait, avant c'était pas comme ça. Les pendules pouvaient décider le sens dans lequel elles préféraient tourner. Certains poussaient même le vice jusqu'à avoir deux pendules dans la même pièce qui tournaient dans un sens différent. Alors, ça compliquait un peu la lecture de l'heure. Et puis, avec le temps, comme ça arrive souvent, deux groupes se sont formés, ceux dont les aiguilles étaient dextrogires étaient plutôt les libéraux conservateurs et, ceux dont les aiguilles étaient sinistrogires étaient les utopiques qui croyaient en un monde d'égalité, de paix et de fraternité.
On pensait vivre à des heures différentes. Quand il était 14h pour le uns, ils croyaient qu'il était 22h pour les autres, alors que le temps, bien sûr, restait le même au fond.
Alors oui, cela présentait certains avantages : ils croyaient (ce qui était donc faux) que les « autre » vivaient en décalage et qu'ils ne pouvaient pas les croiser dans les transports en commun. Ils se croyaient sans cesse en présence de leurs pairs, sereins et en sécurité.
Hélas, quel drame le jour où la vérité a éclaté au grand jour. C'est un scientifique de renom qui a osé levé le voile sur ce mystère en annonçant publiquement : « nous vivons en fait à la même heure : seule la direction de l'aiguille est différente. »
Pour rectifier la donne, chacun décida de changer ses rythmes et de lire sa pendule à l'envers : « quand elle indiquera 16h, je déciderai qu'il est 20h » se dit chacun. Mais comme tout le monde inversait, tout restait identique.
Alors, il y eut les modérés, qui pensèrent qu'ils devaient faire comme les autres et décideèrent de lire à l'envers de l'endroit ou inversement, à l'endroit de l'envers ; des originaux, qui déplacèrent tous les chiffres de la pendule dans un chaos complet et des extrêmistes, qui se mirent à imposer leur sens à tous leurs amis.
Si bien qu'on ne savait plus jamais quelle heure il était. Dans une même école, les élèves arrivaient les uns après les autres, de minuit à 23h et n'étaient jamais là en même temps que leurs professeurs. C'est surtout pour ça, et oui, l'éducation c'est important, qu'un jour, on a décidé les pendules. On leur a juste dit : « C'est inévitable, vous devez toutes tourner dans le même sens. Réunissez-vous et choisissez-en un ! »
Comme vous savez tous, les pendules tournent toutes maintenant, dans le sens des aiguilles d'une montre. Depuis, tout est plus tranquille, même si je me suis laissée dire que quelques indisciplinés ne s'étaient pas pliés à la nouvelle règle dan certains coins reculés de Bretagne. Si un jour vous voyez une pendule qui tourne dans le sens inverse, demandez-lui de vous raconter son histoire et écoutez-la attentivement.

domenica 25 gennaio 2009

lunedì 5 gennaio 2009

Peau d'Âne

Il me semble qu'une partie, au moins, de la population, considère que les gens sont divisés en différentes catégories. Il existe des personnes qui soutiennent, par exemple, que : "il existe deux catégories de gens : ceux qui ont raison, et les autres". Ou bien "ceux qui savent et ceux qui doutent". Ou encore "ceux qui ont une voiture verte et les autres".
Notez que dans certaines situations, il est aisé de trouver le contraire. Si on dit : "il existe deux catégories de personnes : les femmes, et les autres", on comprend immédiatement que les autres sont les hommes. En revanche, dans la phrase : "il existe deux catégories de personnes, les gens qui ont une voiture verte et les autres", les autres peuvent posséder une voiture rouge, indigo, orange ou même une voiture verte mais ne pas le savoir parce qu'ils sont daltoniens, ou ne pas posséder de voiture du tout.
Ce matin, en salle des professeurs, je me suis aperçue qu'il existait deux catégories de femmes. Celles qui ont vu Peau d'Âne, dont les yeux scintillent à la seule évocation du titre et qui se mettent immédiatement à fredonner les conseils de la fée des Lilas et les autres.
Les autres peuvent, comme ceux qui n'ont pas de voiture verte, se décliner en une multitude de sous-catégories. Celles qui ne l'ont pas vu, celles qui l'ont vu et s'en moquent, celles qui l'ont vu et aussitôt oublié, celles qui, oui ça existe, l'ont vu et n'ont... pas aimé.
Personne n'est parfait. Surtout un lundi matin de reprise de travail.

domenica 4 gennaio 2009

giovedì 1 gennaio 2009