sabato 21 febbraio 2009

lo stencil del giorno

I Puffi e un Duomo


Aurélie, après nous avoir fait visiter LA boulangerie de Cologno Monzese, nous entraîne à l'exposition sur le Corriere dei Piccoli.
C'est une balade dans le temps et dans la presse Italienne à travers le regard des piccoli, un régal ! Un couloir magique permet même de se prendre pour le saucisson de Cocco Bill, le pied !
Promenade au Duomo, inévitable et magnifique depuis la récente restauration.

Nous allons ensuite au Naviglio, un long canal qu'on croirait sorti de Venise ! (Ou alors notre regard est déformé par les événements récents !)

Une seule remarque... des vacances comme ça, j'en veux bien tous les jours !

venerdì 20 febbraio 2009

Une féérique promenade nocturne en vaporetto

lo stencil del giorno

Ciao bella !


Belle promenade ensoleillée et pause sur le Campo Santa Margherita au son des poissonniers et autres maraîchers. Jean et Mimi visitent i Frari, nous avons un peu abandonné les intérieurs au profit de la température ambiante qui ne manque pas d'intérêt. Cela ne les empêche pas d'être ravis de leur visite.
Nous visitons avec eux la Scuola Grande dei Carmini bien plus décevante et glaciale !
Nous nous offrons un repas ensoleillé sur le zattere, un havre de paix !
Un immense bateau de 7 étages trône dans le canal de la Giudecca depuis la veille. Comment a-t-il fait pour entrer dans Venise ? Question sans réponse.
Vincent et Arthus nous font visiter la Chiesa della Visitazione où une bouche attend les lettres de délation et la Chiesa di San Trovaso qui a deux façades pour permettre aux habitants des deux quartiers de ne pas entrer par la même porte !
Nous reprenons nos bagages au vol et admirons à nouveau les nombreux travailleurs vénitiens !
Achat de dernières frittelle.
Le train nous emporte vers Milan où Aurélie nous attend avec une forme légendaire et un festind e rois !

giovedì 19 febbraio 2009

lo stencil del giorno

Travailleurs vénitiens


Nous nous arrêtons sur le "ponte dei pugni" où sont dessinés quatre "pieds" pour marquer les points de départ des batailles entre quartiers.
Au cours d'une conversation nocturne, notre philosophe nous a fait remarqué qu'il trouvait qu'il y avait beaucoup de travailleurs à Venise. Ce matin, je les cherche et ne peine pas pour en trouver des tas. (il a toujours raison !)
Des éboueurs, un ouvrier transporte une poutre, un autre monte une scène en bois, des commerçants (partout, bien sûr !), des artisans (souffleurs de verre, mosaïstes, créateurs de masques...), des policiers, des fonctionnaires (la poste, en bateau, des profs -nous !), des gondoliers, des réparateurs de gondole, (nous découvrons les squeri, les garages des gondoles : photo), des livreurs de marchandises.
C'est peut-être pour ça qu'on ne se sent pas étouffés par le tourisme.

Ce qui est sûr, c'est que je respire bien ici. Tous les pores de ma peau profitent de la ville saupoudrée de confettis aux multiples visages dissimulés.
Nous faisons une pause sur le Campo San Polo alors que les adultes sont à la Scuola Grande di San Rocco. Arthus a trouvé une balle qui rebondit très loin.
Une ambiance de fête : deux chapiteaux, un petit théâtre rouge, des poussettes, des enfants qui lancent des confettis en l'air.
Et la balle qui rebondit encore. Plus loin.
A 13h, nous visitons la Fenice. Jean et Mimi craquent pour Roméo et Juliette à 10 euros. 10 euros ?? Vous n'y croyez pas, ils vous expliqueront...
Une longue promenade dans les ruelles avec le fabuleux spectacle du faiseur de tampons !
Ce qui nous donne une idée d'avenir : créateur de tampons. L'idée mûrit...

mercoledì 18 febbraio 2009

Pulcinella


Ci svegliamo con pane fresco e cornetti. (grazie Giovanni!)
La matinée est consacrée à explorer le musée Guggenheim. J'ai l'impression immédiate de retrouver de vieux amis dès mon entrée dans le hall à la vue du mobile de Calder et des baigneurs de Picasso qui m'évoquent le tableau vu il y a deux ans à Genève avec Madalina. Une longue exposition sur le futurisme nous offre la sculpture de Boccioni et des ribambelles de Carrà et Sironi.
Puis une expo consacrée à Carlo Cardazzo, un collectionneur vénitien, mari de l'écrivain Milena Milani. (Vincent trouve qu'il ressemble à Antoine)
L'après-midi, nous nous acheminons vers la Ca' Rezzonico qui est à deux pas de casa nostra.
Je reste émerveillée par les fresques de Giandomenico Tiepolo sur Pulcinella.
Quand Véro est sortie de la pièce Pulcinella, nous lui avons demandé ce qui lui arrivait tant son sourire était radieux. Je suis entrée et j'ai compris ! Un ensemble uni et plein de petits Pulcinella blancs avec leurs grands chapeaux ! J'adore !
Et puis à chaque sortie on redécouvre Venise et le plaisir est immédiat et dense. Au cours de nos balades, sur beaucoup de maisons on remarque des altane, les terrasses en bois construites sur les maisons.

Ce sont les terrasses sur lesquelles les vénitiennes teignaient leurs cheveux en blond... vénitien !! Il y en a partout ! Les cheveux devenaient d'un blond qui tend vers le roux grâce à l'action du soleil et d'une recette à base de savon de Damas, d'alun, de plomb et d'urine de cheval.

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martedì 17 febbraio 2009

frittelle veneziane


On les a découvertes puis dévorées !!
Ce sont les beignets de Carnaval.
Composition : pinoli e uvetta. Miam !

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La maschera più sofisticata



Et le meilleur "telefono veneziano" du séjour.
Arthus a proposé : "Jésus se fait tirer des flèches partout" qui est devenu : "J'ai juste ramassé des pêches, c'est tout" !!

Fortunato Depero


Le groupe se divise en sous-groupes pour coller aux aspirations de chacun. Trois explorations pour recomposer ensuite une unité avec ces informations disparates.
Les adultes vont visiter le palais des Doges et ses prisons, les Aveyronnais ont pour projet d'arpenter les rues et s'aquérir un masque chat et je décide de me promener dans l'exposition consacrée à Depero. Je me replonge avec bonheur dans l'univers étrange des futuristes. Ils me fascinent mais je l'explique mal. Tant de violence et de misogynie... mais en même temps, un fantaisie tellement débridée ! Une volonté d'innover, de changer tellement excessive qu'elle en devient absurde et irraisonnée. Une passion pour le progrès qui pousse Fortunato Depero à insérer dans chaque esquisse à l'encre de chine une voiture ou un train et dans ses toiles des poteaux électriques ou des motos noires ultra puissantes. Certains tableaux noirs et désolants, d'autres pleins de vie et de couleurs comme les deux sur Venezia : il bacio veneziano e i ritmi veneziani.
Je m'arrête dans un petit bar plein d'ogni ben di dio : frittelle et toutes les pâtisseries vénitiennes qui sont encore plus impressionnantes en plein Carnaval. Panini e tramezzini à outrance. Il n'y a pas de chaise pour s'asseoir, pas de bagno non plus. Les serveuses sont aimables, sauf quand le troisième français en quelques minutes demande où sont les toilettes sans essayer de traduire un seul mot de la phrase "où sont les toilettes" (arggg). J'estime à la moitié le nombre de clients vénitiens. Non, plus en fait à mieux regarder. Les touristes ont besoin de reposer leurs jambes (et choisissent des bars avec des chaises)... et de toilettes !
En fait, à part les trois français sus-cités, et deux japonaises, tous les autres clients sont Italiens et consomment très vite avant de repartir. Il est presque 13h, ils prennent l'apéritif. Pour beaucoup du Campari avec des chips. C'est une heure de transition, une dame demande un café et un beignet. Dessert du repas de midi ou en-cas de fin de matinée ?
Il n'y a presque plus personne maintenant et pourtant les gens se pressent devant la vitrine, c'est une rue très passante emplie de vêtements de luxe et de masques en tout genre. Le verre de Murano, bien sûr, ne manque pas.
Je ne trouve pas la foule oppressante. Le choix de venir pendant le Carnaval m'effrayait un peu. Je constate que la foule est très ciblée sur la place Saint Marc et les quelques unes alentours. L'ambiance est très ludique. Le bar se remplit à nouveau de nombreuses voix italiennes. Des apéritifs rouges et du prosecco.
Les Italiens adorent les bars.
Nous nous retrouvons pour aller grignoter campo Santa Maria Formosa puis visitons quelques églises.
S. Marco, come no!, S. Zaccaria et S. Giovanni e Paolo.
La sera, ci facciamo una pasta al pesto con calma, a casa.

lunedì 16 febbraio 2009

lo stencil del giorno

Le isole della laguna


J'avais envie de venir à Venise. Oui, envie. Mais j'étais bien loin d'imaginer que ça me ferait un tel plaisir ! Nous avons opté pour une journée bateau vu les beaux rayons de soleil qui illuminaient la ville. Résultat de cette envie matinale : nous avons passé le plus clair de la journée sur les flots de la lagune.
Neuf trajets et aucune lassitude.
Trajets : La Salute - La stazione ferroviaria - Fondamente nove - Burano - Torcello - Burano - Punta Sabbioni - San Marco - Piazzale Roma - San Basilio
Journée magnifique passée à encercler le poisson que forme Venise au cour de la lagune.
Burano est une explosion de couleurs magnifique. Les petites maisons de couleur ont toutes un crépis explosif. Tout est permis du rouge au vert en passant par le violet ou le fushia. Evidemment, j'adore ! Le bambino de la troupe se fait photographier sur tous les fonds possibles. Il y a plusieurs maisons à vendre mais non, Véro n'envisage pas d'investir ici. C'est un peu trop loin de la Lozère ! Peccato !
Torcello est très végétale, beaucoup plus d'arbres que nous n'en ayons vus depuis notre arrivée. Un beau canal nous guide jusqu'à la belle église Santa Maria Assunta. Des mosaïques étudiées en cours d'histoire de l'art à la fac, une douce ambiance lettrée. Ceux qui viennent jusque là semblent décidés à profiter du calme et des traces parsemées d'histoire de l'art. Jean et Mimi écoutent l'audio-guide et nous expliquent les subtilités qui nous avaient échappées.
Retour place Saint Marc après un long détour lié à une étourderie de trajet ! On a zappé Murano et les souffleurs de verre mais l'arrivée est splendide ! Sur LA place, c'est une multitude de flash et de gens costumés dans des postures d'autres temps. Arthus chasse quelques pigeons avant de dompter un lion.
On se réchauffe à l'intérieur avec un délicieux chocolat italien sur le Campo Santa Maria Formosa avant de se promener dans les ruelles, canaux et autres ponts qui dansent sereinement aux alentours de San Marco.

domenica 15 febbraio 2009

lo stencil del giorno

La douloureuse perte du 6B

Arrivo a Venezia


Alors que tranquillement, sans faire de grand fracas ni d'éclat de voix, les éoliennes mettaient "la raclée du siècle" au Mac Donalds (avec un score de 46 à 24 sur la route entre Paimpol et Milan en passant par Najac), nous nous acheminons vers la Sérenissime. Nous avons décidé de nous offrir le cadeau de l'année : un appartement à Venise. Mais vraiment dans Venise, sans blague, en plein Dorsoduro, à deux pas des Zattere, en face de la Giudecca.
Alors que nous traversons la ville, je peine à croire que c'est vrai ! Quand nous entrons dans l'appartement, je m'émerveille. Les fenêtres du salon et de deux des trois chambres donnent directement sur un petit canal. Que c'est beau !
Notre adresse : Ca' San Sebastiano, 2636 F Dorsoduro Corte dello Zucchero.
C'est amusant ce chiffre : 2636 F, on a l'impression que la rue est très très longue alors que c'est une simple ruelle. En fait, les numéros sont donnés par quartiers à Venise. Il y a six quartiers, "sestieri" et donc des numéros qui montent parfois jusqu'à 6000 !

Nous faisons une longue promenade dans le Ghetto. C'est une journée un peu flottante pour cause de long voyage eurolines !
Ce premier jour nous emplit de la joie simple d'être là ! Tout est si exceptionnel qu'il suffit de laisser ses yeux errer pour être heureux.
La soirée nous offre une promenade féérique sur le Zattere jusqu'à Santa Maria della Salute, c'était le souhait de Jean, il nous a tous ravis !
Dans la journée, les quatre ou cinq personnes auxquelles je demande mon chemin me permettent de dire combien je suis surprise par la gentillesse des vénitiens. Et cela me surprend vraiment beaucoup !
La raison est peut-être contenue dans ma conversation avec la jeune étudiante slovène qui nous a apporté les clés de la maison : le Dorsoduro est le dernier quartier résidentiel de Venise. On s'y sent bien et on peut manger sans se faire déplumer. En plus, il y a le Guggenheim à deux pas. Que demander de plus ?!

mercoledì 11 febbraio 2009

Bretagne pluvieuse ???


Non seulement on a mangé les meilleurs croissants du monde (c'est sûr que les croissants italiens et najacois ont beaucoup à apprendre !!) mais en plus il a fait beau !! Si si, regardez la photo, Fab n'est presque pas mouillé !
En tout cas il nous a accueillis comme des rois !
Les occupations variées nous ont sorti la tête du travail immédiatement, même si Vincent a fait semblant de corriger quelques copies !
Un jeu de mime pour le bambino (assente), de magnifiques promenades au bord de la mer, des tas de galettes (miam !!), des BD (youpi !!), des étoiles (waou !!) et des films. Plusieurs films sur Lisbonne (trois si je ne me trompe pas) !
Deux idées de métiers glanées ça et là :
Dans Jules et Jim : "curieux professionnel"
Dans Lisbon Story : "preneur de son" (celui là m'enthousiasme tant que je commencerai dès les jours prochains)
Un séjour tout en douceur...

mercoledì 4 febbraio 2009

Le Pont-Neuf avant le petit jour


C'est mon lieu de rendez-vous de co-voiturage le mercredi matin à 7h25.
Je ne vois pas comment nous aurions pu trouver mieux.

Le bassin des filtres, ou ma réconciliation avec Toulouse


Je me souviens très bien que, cet été, quand je suis arrivée à Toulouse, j'ai dit à Vincent (c'était quelques jours avant la rentrée) que le fait de m'installer dans cette ville me donnait une impression de vacances : comme s'il était exclus que je puisse être là pour travailler.
C'est d'autant plus étrange quand j'y repense maintenant que justement, depuis que je suis ici, je passe le plus clair de mon temps à travailler...
Je sens même que, durant ces dernières semaines qui ont été difficiles, je commençais à en vouloir un peu à la ville rose de m'offrir un accueil si ardu.
Et puis... voilà, il y a parfois des événements qui changent tout.
Simultanément, nous venons de franchir le cap des cinq mois, le soleil a brillé sur la ville et j'ai eu l'heureuse surprise de la visite d'Alice, installée à Berlin.
C'est comme si tout à coup, mais vraiment d'un seul coup, sans transition, Toulouse me semble plus familière. Je connais maintenant chaque pierre de mon quartier préféré, j'ai erré suffisamment longtemps sur la place du Capitole à la tombée de la nuit pour en décrire les ombres sans y être, et je me suis sentie prête à arpenter de nouveaux quartiers.
C'est grâce au livre de Claire que j'ai trouvé ce petit trésor dont le nom évoque déjà toute la magie : le bassin des filtres. En l'entendant, je m'attends à voir apparaître une fée munie de sa baguette et le lieu en est digne !
J'ai longé la Garonne et puis j'ai suivi la rue des amidonniers jusqu'au bout, jusqu'au numéro 118 bis. Et c'est là, juste au niveau ou le canal de Brienne s'enfonce dans la ville que se trouvent ces deux bassins, le long de terrains de tennis à l'abandon. Le lieu est incroyablement calme, désert et silencieux. Un régal !

domenica 1 febbraio 2009