martedì 17 febbraio 2009

Fortunato Depero


Le groupe se divise en sous-groupes pour coller aux aspirations de chacun. Trois explorations pour recomposer ensuite une unité avec ces informations disparates.
Les adultes vont visiter le palais des Doges et ses prisons, les Aveyronnais ont pour projet d'arpenter les rues et s'aquérir un masque chat et je décide de me promener dans l'exposition consacrée à Depero. Je me replonge avec bonheur dans l'univers étrange des futuristes. Ils me fascinent mais je l'explique mal. Tant de violence et de misogynie... mais en même temps, un fantaisie tellement débridée ! Une volonté d'innover, de changer tellement excessive qu'elle en devient absurde et irraisonnée. Une passion pour le progrès qui pousse Fortunato Depero à insérer dans chaque esquisse à l'encre de chine une voiture ou un train et dans ses toiles des poteaux électriques ou des motos noires ultra puissantes. Certains tableaux noirs et désolants, d'autres pleins de vie et de couleurs comme les deux sur Venezia : il bacio veneziano e i ritmi veneziani.
Je m'arrête dans un petit bar plein d'ogni ben di dio : frittelle et toutes les pâtisseries vénitiennes qui sont encore plus impressionnantes en plein Carnaval. Panini e tramezzini à outrance. Il n'y a pas de chaise pour s'asseoir, pas de bagno non plus. Les serveuses sont aimables, sauf quand le troisième français en quelques minutes demande où sont les toilettes sans essayer de traduire un seul mot de la phrase "où sont les toilettes" (arggg). J'estime à la moitié le nombre de clients vénitiens. Non, plus en fait à mieux regarder. Les touristes ont besoin de reposer leurs jambes (et choisissent des bars avec des chaises)... et de toilettes !
En fait, à part les trois français sus-cités, et deux japonaises, tous les autres clients sont Italiens et consomment très vite avant de repartir. Il est presque 13h, ils prennent l'apéritif. Pour beaucoup du Campari avec des chips. C'est une heure de transition, une dame demande un café et un beignet. Dessert du repas de midi ou en-cas de fin de matinée ?
Il n'y a presque plus personne maintenant et pourtant les gens se pressent devant la vitrine, c'est une rue très passante emplie de vêtements de luxe et de masques en tout genre. Le verre de Murano, bien sûr, ne manque pas.
Je ne trouve pas la foule oppressante. Le choix de venir pendant le Carnaval m'effrayait un peu. Je constate que la foule est très ciblée sur la place Saint Marc et les quelques unes alentours. L'ambiance est très ludique. Le bar se remplit à nouveau de nombreuses voix italiennes. Des apéritifs rouges et du prosecco.
Les Italiens adorent les bars.
Nous nous retrouvons pour aller grignoter campo Santa Maria Formosa puis visitons quelques églises.
S. Marco, come no!, S. Zaccaria et S. Giovanni e Paolo.
La sera, ci facciamo una pasta al pesto con calma, a casa.

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