mercoledì 4 febbraio 2009

Le bassin des filtres, ou ma réconciliation avec Toulouse


Je me souviens très bien que, cet été, quand je suis arrivée à Toulouse, j'ai dit à Vincent (c'était quelques jours avant la rentrée) que le fait de m'installer dans cette ville me donnait une impression de vacances : comme s'il était exclus que je puisse être là pour travailler.
C'est d'autant plus étrange quand j'y repense maintenant que justement, depuis que je suis ici, je passe le plus clair de mon temps à travailler...
Je sens même que, durant ces dernières semaines qui ont été difficiles, je commençais à en vouloir un peu à la ville rose de m'offrir un accueil si ardu.
Et puis... voilà, il y a parfois des événements qui changent tout.
Simultanément, nous venons de franchir le cap des cinq mois, le soleil a brillé sur la ville et j'ai eu l'heureuse surprise de la visite d'Alice, installée à Berlin.
C'est comme si tout à coup, mais vraiment d'un seul coup, sans transition, Toulouse me semble plus familière. Je connais maintenant chaque pierre de mon quartier préféré, j'ai erré suffisamment longtemps sur la place du Capitole à la tombée de la nuit pour en décrire les ombres sans y être, et je me suis sentie prête à arpenter de nouveaux quartiers.
C'est grâce au livre de Claire que j'ai trouvé ce petit trésor dont le nom évoque déjà toute la magie : le bassin des filtres. En l'entendant, je m'attends à voir apparaître une fée munie de sa baguette et le lieu en est digne !
J'ai longé la Garonne et puis j'ai suivi la rue des amidonniers jusqu'au bout, jusqu'au numéro 118 bis. Et c'est là, juste au niveau ou le canal de Brienne s'enfonce dans la ville que se trouvent ces deux bassins, le long de terrains de tennis à l'abandon. Le lieu est incroyablement calme, désert et silencieux. Un régal !

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