martedì 3 giugno 2008

“Signore, vieni con noi”

Enfin, un enfant ! J’ai rencontré Rosa au Portugal, lors de notre semaine à Evora. Nous avions beaucoup sympathisé et dès qu’elle m’a croisé au lycée, on s’est entendues pour se consacrer une journée l’une à l’autre. Je suis arrivée le 7 mai. Nous avons choisi le 31 du même mois !! C’était formidable ! Rosa a un adorable petit garçon de presque 7 ans, Vito.
Vito a l’énergie d’un petit garçon de presque 7 ans et les questions qui vont avec. Autrement dit, je me suis régalée et j’ai eu de nombreuses pensées émues pour les deux seuls petits garçons que je fréquente, neveu à moi le rouch et la chauve-souris robot-boy. Je les aurais bien arrachés tous les deux à leurs activités et téléportés dans ma promenade avec Rosa et Vito.
Un petit film de Vito qui récite une comptine en dialecte !




On a fait le tour du château de Gioia, Vito répétait sans cesse au gardien « Signore, vieni con noi » (Monsieur, tu viens avec nous) et puis il a fait 500 photos de la fiat 125 rouge devant la porte, trop heureux de pouvoir utiliser mon appareil et puis il me demandait toutes les 15 secondes, « come dici « gatto » quando sei dove abiti » (comment tu dis « chat » quand tu es là où tu habites !!). Evidemment, à chaque répétition de la phrase, « gatto » était remplacé par un autre mot et Vito essayait de répéter. Rosa a beau être prof de maths, elle est adorable ! (Ca, c’est juste pour vérifier si Véro lit mon blog ou bien… !) Son mari est marin et souvent absent. Ca ne lui enlève pas sa bonne humeur, ni son sens de l’accueil (heu, je m’embrouille un peu : je parle toujours de Rosa, Francesco, le marin absent, je ne l’ai jamais vu, et pour cause !). C’est sa mère qui m’a préparé à manger, un repas délicieux barese. J’ai goûté beaucoup de plats variés depuis que je suis arrivée, mais ce que préfèrent les locaux ce sont les pâtes et le poisson. Miam ! Moi aussi, ça tombe merveilleusement bien !



Ce qui revient le plus souvent, ce sont les pâtes aux cozze (moules) et, évidemment, les pizza ne sont pas en reste (on en a d’ailleurs mangé une ce soir-là). La maman de Rosa m’a préparé la tiella barese qui, soit dit en passant, n’a rien à voir avec la tielle sétoise. C’est un plat à base de pommes de terre, de riz, de moules et… d’incontournables (pour ceux qui ne parlent pas le dialecte maternelle couramment, au Pêcher, les incontournables, ce sont des courgettes, ma’ les fait pousser devant la cheminée tout l’hiver pour n’en être jamais privée) ! Bon, Dom, voici la recette, je te la livre en italien, ça te fera un exercice. (Dom m’a avoué qu’il ne lisait que les textes où il était question de nourriture !)

Tiella di riso e cozze. Per 6 persone, versate un filo di olio nella teglia, cospargete con cipolla e prezzemolo tritati, 150 g di cubetti di pomodoro e pecorino grattugiato. Fate uno strato con 100 g di patate affettate sottili e una zucchina a rondelle. Salate e continuate con 150 g di riso per minestre, 300 g di cozze lasciate nel mezzo guscio (en réalité la maman de Rosa n’a pas laissé le mezzo guscio, là je recopie la recette qu’elle m’a donné sur un article de journal !). Ripetete tutti gli strati, versate 7,5 dl di acqua fredda, irrorate con olio extravergine d’oliva e cospargete con pecorino grattugiato e pangrattato. Cuocete nel forno già caldo a 180° per circa 30 minuti, finché tutto il liquido è stato assorbito e la crosta dorata. Servite tiepido.


Ce qui est relativement étrange dans la cuisine de Bari, c’est qu’ils mangent souvent les fruits de mer crus… je ne suis pas amatrice. Ils ont beau être très frais, ils sont tout de même meilleurs cuits. Ce que je suis en train de me demander, c’est comment je ferai sans la taralli… j’en mange toute la journée depuis que je suis là. Ca calle tous les creux ces petites choses. Ce sont des petits anneaux de pâte à pain cuits dans l’eau bouillante, comme des pâtes, puis dorés au four. Il y en dans toutes les maisons ici. Et, selon moi et malgré tout le respect que je dois à mes aïeux piémontais, c’est bien meilleur que les gressins. Il faut dire que, pour rendre hommage à mes aïeux bourguignons (y a pas de raison), il y a du vin dans la pâte, et « ça ne gâche pas » (attention, ce a accent circonflexe-là doit être prononcé comme un vrai a accent circonflexe, même par ceux parmi vous qui ont tendance à ne pas faire la différence entre les différents accents…).


(Caro Giovanni, j'avais anticipé ta question !!)

5 commenti:

Ecligma ha detto...

la la la la la la la la
"Les marins sont bien plus marrants que tous les forains réunis, les marins font de mauvais maris, mais les marins font de bons amants, marins, amis, amants ou maris, les marins sont toujours absents..."
la la la la la la la la
la la la la la la......

Marie ha detto...

BRAVA !!!!!

Marie ha detto...

BRAVA !!!!!

Unknown ha detto...

J'ai dit que je lisais en en premier ceux qui parlent de nourriture...
Pour les autres, je regarde les images ;o)

Unknown ha detto...

Heu, comme j'ai perdu mon mot de passe pour poster ici, j'utilise un compte alternatif...

dom