Après l’atelier cuisine et dégustation, on a fait une belle promenade à Polignano, tra Bari e Monopoli. Stupendo ! Polignano est un spectacle d’une grande tendresse, des maisons blanches s’embrassent sur un rocher qui s’avance sur la mer.
Avant de connaître les Pouilles, je pensais ne pouvoir trouver ce genre de paysage qu’en Grèce. Je ne sais pas s’ils existent en Grèce, en tout cas ils existent en face, et ils baignent dans une ambiance assez irréelle.
Nous y étions à l’heure de la passeggiata, qui, en nocese s’appelle lo sfruscio. Les nocesi, sortent pour aller faire lo sfruscio sur la place ou dans le parc. Le concept est le même que la vasca à Sienne : ils passent dans un sens, passent dans l’autre sens, repassent dans le premier, passent à nouveau dans le second. Jusqu’à ce que ce soit l’heure d’aller manger. Ils mangent grosso modo à 14h et à 21h. A un moment donné, au milieu de ce va et vient, ils s’arrêtent devant la gelateria pour manger une glace.
Les pugliesi sont pleins de bon sens. Le dimanche, c’est le jour de repos, on n’a pas besoin de travailler, on ne travaille pas. La semaine, on doit y aller, on y va. C’est le sens de la phrase en dialetto nocese que m’a appris Niccola : « Ceu nama sci, sciamanin. Ceu nan ama sci, nan sim scen ». Si faut y aller, on y va. Si faut pas y aller, on n’y va pas.
Avant de connaître les Pouilles, je pensais ne pouvoir trouver ce genre de paysage qu’en Grèce. Je ne sais pas s’ils existent en Grèce, en tout cas ils existent en face, et ils baignent dans une ambiance assez irréelle.
Nous y étions à l’heure de la passeggiata, qui, en nocese s’appelle lo sfruscio. Les nocesi, sortent pour aller faire lo sfruscio sur la place ou dans le parc. Le concept est le même que la vasca à Sienne : ils passent dans un sens, passent dans l’autre sens, repassent dans le premier, passent à nouveau dans le second. Jusqu’à ce que ce soit l’heure d’aller manger. Ils mangent grosso modo à 14h et à 21h. A un moment donné, au milieu de ce va et vient, ils s’arrêtent devant la gelateria pour manger une glace.
Les pugliesi sont pleins de bon sens. Le dimanche, c’est le jour de repos, on n’a pas besoin de travailler, on ne travaille pas. La semaine, on doit y aller, on y va. C’est le sens de la phrase en dialetto nocese que m’a appris Niccola : « Ceu nama sci, sciamanin. Ceu nan ama sci, nan sim scen ». Si faut y aller, on y va. Si faut pas y aller, on n’y va pas.
3 commenti:
Coucou Marie,
quelle bonne idée ce blog. J'ai l'impression de te suivre au jour le jour. Ca fait voyager.
Et quelle mine d'informations dépaysantes. Si près de nous, des choses si différentes.
Mais pour te dégriser de tant de beauté et de soleil, je te dis simplement qu'ici nous en sommes à notre troisième jour de pluie et de brouillards, que les coquelicots et autres pavots ne sont pas encore sorti, que le lilas met à peine quelques feuilles, qu'on apprécie les feux de cheminée et qu'on attend impatiemment l'été.
Baci de la montagne à la vagabonde.
Caro Giovanni, merci de ce message des montagnes. Vincent m'a dit qu'il avait neigé... ça semble impossible vu d'ici. Mais pour ne pas embellir trop la situation, nous avons eu une mini averse ce matin. C'est amusant, tout le monde est sorti avec un grand parapluie alors qu'il n'est pas tombé plus d'un verre d'eau sur toute la région. Un verre à digestif s'entend!
baci nocesi
Ca, c'est uniquement pour me détourner de l'année prévue en Grèce.... Bon.... Je pense que je pense que je crois que.........
Baci del Pesco
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