giovedì 15 maggio 2008

i treni italiani


I treni italiani non sono come quelli francesi... non sono mai come li potresti aspettare. Je pensais bien etre un peu en retard à Rome, mais deux heure, non. Je pensais déguster un café imbuvable du bout des lèvres, mais il était étrangement bon. Je pensais etre en retard a Bari, mais j'étais parfaitement à l'heure. Je pensais etre coincée dans un vieux compartiment marron mais c'était un wagon ultra moderne où des hommes d'affaire en costume pianotaient leurs portables. Je pensais trouver tout de suite le train de Locorotondo (croyant naivement que l'expérience m'aiderait) et j'ai navigué entre trois informateurs qui me donnaient des indications contraires. Le premier me disant que c'était le bon train, le deuxième le contredisant en argumentant que le premier était fou et le troisième me sautant dessus en me disant de monter vite et surtout de m'installer à l'avant. Dans ces cas là, je fais des statistiques. Deux contre un. Je prends le train. Et à l'avant puisqu'un seul m'a donné cette indication. C'était le bon train mais je devais me mettre à l'arrière !! J'ai du courrir dans une petite gare, à Putignano, pour changer de wagon !!
Et puis hier, nous avons eu une belle aventure ferroviaire, comme j’en ai connu bien d’autres ! Pour aller de Noci à Alberobello, nous avons pris le petit train des ferrovie del sud est, appelé le train du far west par les locaux ! Nous avons eu l’étrange idée de quitter le lycée à l’heure à laquelle il ferme, vers 14h30. Le chef de gare ne pouvait pas faire les billets parce que la machine était éteinte, il nous a envoyés au bar. Le bar avait tiré son rideau pour que personne ne vienne le déranger. Le chef de gare, riche de cette information, nous a dit qu’il ne pouvait rien pour nous. Parmi nous, le Français (Manu), les Liechtensteiner et les Portugais avaient un billet (ils avaient pris l’aller retour), alors qu’aucun italien n’en avait un. C’était très drôle de voir le flegmatique Pietro un peu agacé par cette situation ! Il n’est écrit nulle part qu’on ne peut pas acheter de billets quand la machine et le bar font la sieste ! Nous sommes tout de même montés dans le train et évidemment, un contrôleur nous a sauté dessus ! Il nous a annoncé que nous devions payer la multa, 5 euros chacun le billet (le vrai prix est 1 euro). J’étais bien contente que Pietro soit là pour parlementer à ma place… Il nous a accordé une solution pugliese : 3 d’entre nous payent la multa et les 3 autres ne payent pas !!!!!

1 commento:

Ecligma ha detto...

Et sur cette pierre se bâtira....
Le compromis, bien sûr!